RESISTANCE
Page 1 sur 1
RESISTANCE
Ici, à la Soupape, on se sent un peu comme les québécois qui tentent de défendre leur culture francophone et qui essayent de se protéger de l’invasion de la culture américaine toute proche et toute puissante.
Une invasion qui se traduit un partout dans le monde par un impérialisme politique, économique, idéologique, culturel et… artistique. A titre d’exemple, ne voit-on pas des réalisateurs de cinéma se mobiliser pour défendre une certaine identité européenne devant cette volonté américaine de suprématie ?
Depuis plusieurs décennies, cette invasion s’est traduite également dans la musique.
D’abord directement, avec l’exportation de leurs « produits » et l’arrivée de nouveaux styles de musique (rock, hip hop, rap, et j’en passe…), mais aussi indirectement avec ces groupes européens (et belges) qui les singent en chantant en anglais. Nos pays sont envahis par leur langue. Enfin, ceux qui ne chantent pas en anglais, souvent, chantent, « à l’américaine » (avec les intonations, les accentuations et un certain phrasé anglo-saxon) par une espèce de mimétisme.
Heureusement, il en reste cependant quelques autres, mais de plus en plus minoritaires, qui chantent encore « à la française » (Bénabar, Juliette, San Séverino,...)
Et c’est ce style de chanson-là qu’à notre tout petit niveau on essaye de défendre. Faire une sorte résistance.
Un style que, à notre avis, la Biennale de la Chanson se devrait d'encore mieux défendre au lieu d’avoir tendance à aller dans le sens de la mode comme le font souvent d’autres concours. Et on ne parle même pas du Botanique (Centre culturel de la Communauté française Wallonie Bruxelles) subventionné par le ministère de la « Culture française » qui programme au moins 50% de musique anglo-saxonne !!
Mais c’est un peu le pot de terre contre le pot de fer. Seul contre tous ? Nous doutons que beaucoup de personnes ont ce type de réflexions !
Une invasion qui se traduit un partout dans le monde par un impérialisme politique, économique, idéologique, culturel et… artistique. A titre d’exemple, ne voit-on pas des réalisateurs de cinéma se mobiliser pour défendre une certaine identité européenne devant cette volonté américaine de suprématie ?
Depuis plusieurs décennies, cette invasion s’est traduite également dans la musique.
D’abord directement, avec l’exportation de leurs « produits » et l’arrivée de nouveaux styles de musique (rock, hip hop, rap, et j’en passe…), mais aussi indirectement avec ces groupes européens (et belges) qui les singent en chantant en anglais. Nos pays sont envahis par leur langue. Enfin, ceux qui ne chantent pas en anglais, souvent, chantent, « à l’américaine » (avec les intonations, les accentuations et un certain phrasé anglo-saxon) par une espèce de mimétisme.
Heureusement, il en reste cependant quelques autres, mais de plus en plus minoritaires, qui chantent encore « à la française » (Bénabar, Juliette, San Séverino,...)
Et c’est ce style de chanson-là qu’à notre tout petit niveau on essaye de défendre. Faire une sorte résistance.
Un style que, à notre avis, la Biennale de la Chanson se devrait d'encore mieux défendre au lieu d’avoir tendance à aller dans le sens de la mode comme le font souvent d’autres concours. Et on ne parle même pas du Botanique (Centre culturel de la Communauté française Wallonie Bruxelles) subventionné par le ministère de la « Culture française » qui programme au moins 50% de musique anglo-saxonne !!
Mais c’est un peu le pot de terre contre le pot de fer. Seul contre tous ? Nous doutons que beaucoup de personnes ont ce type de réflexions !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|